Avignon, quand la culture prend vie et s’empare de nos cœurs

mose njo
2 min readSep 24, 2020

Un article que j’ai écrit pour Air Madagascar magazine publié en Avril 2015. Pour une raison particulière — sentimentale — , je le publie ici.

Contemplez le Rhône. Un soir. Les pieds nus. Flottants
dans le vide. Sur le parapet du pont Saint-Bénézet.
Une promenade sur la berge. Le Palais des Papes qui
veille. Silencieux, majestueux, gothique, centenaire. Avignon
dans toute sa splendeur; calme, archaïque, resplendissante,
culturelle. Avignon susurrant cette mélodie intemporelle,
envoûtante, au rythme sagace et endiablé des festivités
particulières.

Des festivals d’Avignon.

Quand la culture investit les rues, les ruelles, les maisonnettes. Quand la culture prend vie et s’empare des cœurs des gens pour les inviter à vivre mille sensations. Quand les rues, noires d’arts, vivantes comme jamais,
cristallisent la magie d’une culture de l’ouverture, de l’ouverture
sur des cultures.

Danses.

Spectacles de rue.

Cinéma.

Immersion dans un bon vivre inédit. Les petits cafés du coin,
les tabacs, les vitrines discrètes, les ruelles anciennes. Cette
convivialité spontanée. Des plus françaises. Le sourire, vieux
comme le monde, sincère comme le nouveau-né.

Ville placide qui chamboule dans tous les sens, ville ancienne,
mais aussi contemporaine. Dans les remparts, entre des murs
d’un ancien temps, d’une ville fortifiée jadis qui rappelle,
intrigue, rassure. Au milieu d’habitations jouant subtilement
l’hier et l’aujourd’hui, les vestiges d’une époque trouble, mais
d’aventures, et des constructions plus modernes, mais non
moins chaleureuses. Le jardin des Doms, de l’admiration, du
farniente, ouvert de 7 h 30 du matin jusqu’à 9 heures le soir.
En été. La meilleure saison pour visiter la ville d’Avignon.
Un petit paradis, un panorama sur la vieille ville, un lieu de
rencontres, un Jean Athlen par-ci, un Paul Vayson par-là, une
nymphe aussi et bien d’autres encore.

À pied ou par le petit train, allez-y selon votre guise !

Visitez ensuite les quelques autres vingtaines d’espaces verts et retournez sur le pont Saint-Bénézet. Les pieds nus. Le temps d’un soupir. Et laissez-vous
caresser le visage par le doux mistral qui, de la bouche même de Sénèque, a eu un temple érigé en son nom par l’empereur Auguste.

Puis, fermez les yeux.

Oubliez-vous.

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mose njo

auteur sci-fi, founder of pepero ✨ "a madagascan renaissance man", according to google bard, chatgpt 4o and perplexity 👉 https://mosenjo.xyz/